đź“š#inconsolable @adelevanreeth
Elle a perdu son père et est inconsolable.
Mais elle décrit tellement bien, finement et justement ses émotions que cela en est troublant.
Elle écrit pour ne pas l’oublier et le maintenir vivant.
C’est joliment construit à travers 5 chapitres, les saisons. L’hiver, Le Printemps, l’été, l’automne et à nouveau l’hiver. On sent à travers ces chapitres la progression dans le travail du deuil et la symbolique des saisons. Car en même temps qu’elle doit affronter cette perte, elle va donner la vie. Elle est enceinte….
« Je porte la vie en moi, mais je porte aussi la mort, pas de la même façon mais de manière tout aussi indubitable. Cette mort n’est pas la mienne, c’est celle de mon père; cette vie n’est pas la mienne, c’est celle de mon enfant. Et entre les deux il y a mon corps qui encaisse et qui pleure, qui couve et qui grossit. »…..
« Une séparation sans retour… C’est le début des plus jamais. plus jamais tes bras autour de moi, plus jamais ton n. qui s’affiche….tout ce que je ferai à partir de maintenant ce sera sans toi.
– Qu’est-ce qu’il va rester?
– Qu’est ce que je vais garder?
– Qu’est ce qui va changer?
– Comment ma relation avec toi va-t-elle Ă©voluer sans toi?
Enfin je reprendrai cette citation de Jean d’Ormesson qu’elle cite: « Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants ».
Magnifique!
🙏 @adelevanreeth

Évidemment ce qui m’a profondément touché dans ce livre, c’est son rapport à son père, son lien si fort et ce vide abyssal suite à cette perte.
Cela m’a confronté à la perte de mon père et à cette absence de tristesse profonde et de ressenti inconsolable.
Mais comme l’auteur le dit également, c’est à travers l’écriture que l’on fait exister nos morts, et c’est ce que j’ai fais aussi avec l’écriture de mon livre « Emmuré » pour continuer de le faire exister.
C’est encore une fois un thème universel qui nous touche tous. Celui de la #mort à laquelle nous sommes tous confrontés. La nôtre ou celle d’un proche.